Pour cette troisième édition de Voyaz dann Tan Lontan, nous avons plongé au cœur des contes et légendes réunionnais, un patrimoine précieux transmis de génération en génération. Le thème du jour : Grand-Mère Kal, le Grand Diable, et toutes ces histoires qui ont bercé — et parfois effrayé — les soirées lontan des gramounes ! 😄
Un ronkozé rempli de souvenirs et de transmission 📖🕯️
Chacun a partagé ses souvenirs d’enfance : ces récits racontés par leurs parents pour éviter que les enfants ne sortent la nuit, surtout en novembre, « kan fé noir, lé pa bon déor » disait-on.
Rires, frissons, émotions… Un vrai moment de transmission intergénérationnelle.
Comme à chaque édition, l’équipe a film ék enregis gramounes, pour conserver cette mémoire vivante et la valoriser. Une démarche précieuse, menée avec beaucoup de respect.
Une histoire lontan… à frissonner 😼🌒
Nous avons également partagé une légende moins connue mais captivante.
On raconte qu’un jour, quelqu’un a volé une plante au cimetière. Le soir même, la plante s’est transformée en chat noir, qui aurait dit en créole :
« Ramène a moin oussa mi sorte. »
Pris de peur, la personne a couru jusqu’à l’église, tenant un bébé dans ses bras pour se protéger, et a replacé la plante là où elle appartenait.
Une histoire qui rappelle combien, lontan, le respect des lieux et des esprits faisait partie de la vie quotidienne…
Parents, enfants… et joueurs de jeux de société 🎲😊
La présence de plusieurs parents d’élèves, très investis, a donné encore plus de force à ce moment de partage.
Les enfants étaient ravis de retrouver leurs joueurs de jeux de société préférés, ceux qui, avec patience et bonne humeur, savent créer du lien et transmettre l’envie de jouer ensemble.
Atelier mobilité : la continuité du CHUTOTEST 👣💪
Nous avons également poursuivi l’atelier de mobilité, dans la continuité du CHUTOTEST, permettant aux gramounes de maintenir leurs acquis, de gagner en confiance et de rester acteurs de leur santé.
Un immense merci… surtout aux bénévoles 💛
Un grand merci :
aux bénévoles de Village Partage, véritables piliers du projet :
leur présence, leur bienveillance, leur capacité à créer du lien et à valoriser les gramounes donnent toute sa dimension à ce « voyaz » dans le temps lontan.
Sans eux, rien ne serait possible — ni la préparation, ni l’animation, ni l’écoute indispensable à ce type de projet.aux parents d’élèves pour leur engagement,
à Florence, l’institutrice, toujours enthousiaste,
et bien sûr aux gramounes, gardiens de notre mémoire créole.

